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Les Aventures (Extra)ordinaires d'un Homme Ordinaire

16 juillet 2009

Copains de jamais...

Tu avais deux ans de moins que moi, mais depuis longtemps je t'avais remarquée.
A 15 ans, tu étais magnifique et dans la cour du lycée nos regards se croisaient souvent et vite se détournaient...

J'étais plus qu'intimidé.
L'étais-tu aussi, ou avais-je rêvé ?
Cette situation devenait oppressante, me faisait perdre tous mes moyens dès que je t'apercevais, sans que nous nous approchions à moins de 20 m l'un de l'autre (âge différent, autres classes, autres amis...)
Je sentais ce regard, le recherchait, et immanquablement le trouvait, quand bien même tu étais de l'autre côté de la cour, ou à l'abri d'une fenêtre...

Cependant, j'eus un jour la possibilité d'être face-à-face avec toi, mais pas seul...
Et bien évidemment, je n'ai pas pu sortir quelque chose d'intelligent...

J'étais tout simplement incapable de faire face à cette jolie gamine, simple, souriante, dont les parents avaient bien plus les moyens que les miens, et qui semblait promise à un superbe avenir...

Avec le recul, il est facile de se dire qu'il aurait suffi juste de l'inviter à boire un verre, aller au ciné...mais j'étais comme paralysé.
Timidité, manque de confiance, aucune habitude de faire le premier pas (ceci est venu beaucoup plus tard, et comme vous le constatez dans ces histoires, uniquement dans certaines conditions...)

Peu de temps après, d'autres rencontres m'ont fait un gagner (un peu) de confiance et m'ont surtout (trop) monopolisé le coeur et l'esprit...je suis donc passé à autre chose, mais je garde encore cette non-histoire tout au fond de moi comme un symbole de cette satanée adolescence où timidité et manque de confiance en soi font manquer tellement de choses...même si au final c'est peut-être cela qui construit une personnalité...

Je t'ai revue 2-3 fois, par hasard, quelques années plus tard. Comme je le prévoyais tu étais devenue une jeune femme superbe mais toujours simple...
On a échangé quelques mots, sans soucis, mais sans jamais revenir sur ce passé, dont je ne saurais jamais vraiment la clé.

Il se trouve que j'ai trouvé de tes nouvelles sur internet...tu es mariée, tu habites toujours près de chez tes parents, tu as une ribambelle d'enfants dont tu t'occupes en tant que mère au foyer assumée...et surtout les quelques photos montrent que tu n'as rien perdu de ta beauté fraiche et simple...

Franchement, je ne t'aurais pas imaginé un tel avenir, je t'aurais vue partir loin, avoir un super job, mais ces quelqeus photos montrent que tu es heureuse, et j'en suis sincèrement ravi...si ce n'était ce petit pincement au coeur...si j'avais su saisir ma chance en ce soir de mars 198x...

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16 juillet 2009

En l'espace d'un instant...

Me voici de retour après un long silence...
Un peu de temps, une envie d'écrire...

C'était il y a déjà longtemps, à la fin des années 90, et cela faisait longtemps que je voulais aller dans cet endroit...pas le genre de boite techno pour adolescent, plutôt des gens au-dessus de 25 ans, de la musique variée...
Le décor était en accord avec mes attentes...

Cependant, quelques vodkas orange plus tard, je me demandais si cette soirée sympathique pourrait se transformer en moment plus agréable...
Beaucoup de groupes, peu de gens seuls...

Et puis soudain je t'ai vue...
Les cheveux bruns et courts, de discrètes lunettes, mince, une jolie jupe...et quelques années de plus que moi probablement.

Comment expliquer ces moments où tout se passe rapidement et comme dans un rêve...
La musique s'y prêtant je t'invite à danser sans même réfléchir...c'est toujours tellement plus facile quand la situation et l'état d'esprit du moment conduisent à la spontanéité...
Tu acceptes et au bout de quelques pas tu as une manière de te presser contre moi et de glisser ta main sur mon bras qui me font comprendre qu'il se passe quelque chose.

On se regarde, tu me souris, on s'embrasse, on ne s'est quasiment pas encore parlé...
Un peu plus tard, il s'avèrera qu'il était tout aussi agréable de te parler...

La fin de la trentaine, un fils déjà grand, pas mal marquée par la vie et avec une farouche volonté d'en profiter...

Nous choisissons de nous éclipser pour nous retrouver seuls dans l'intimité d'une chambre.

On passera une fin de soirée agréable, un moment unique, sans se soucier du lendemain et du reste...

Tu as ta vie, j'ai la mienne, nous habitons loin de l'un de l'autre, et on se quittera donc avec un dernier tendre baiser, en sachant que l'on ne se reverra pas...

Mais qu'il est bon même dix ans après de pouvoir repenser à ces moments dont on a parfois du mal à se convaincre qu'ils ont réellement existé, tant ils furent le fruit de circonstances exceptionneles et d'actions spontanées et non préméditées

21 février 2006

Les regrets sont-ils éternels ?

C'était il y a bien longtemps...à la fin des années 80...

Je n'avais pas 20 ans, je faisais mes études dans cette ville que je n'aimais pas et qu'en définitive je n'aurais jamais appris à connaître.
C'était la fin de l'année, une année difficile, la première loin de chez moi, avec beaucoup de travail et de stress.

Nous pouvions enfin nous lâcher un peu en ces derniers jours. La fête tous les soirs, sorties en groupe, entre potes....Ce vendredi soir, tout le monde est vanné. 4 jours de fête, la veille cétait la fête de la musique...Chacun rentre assez tôt de son côté. Il est minuit, il fait bon. Je n'ai en définitive pas envie de me coucher.
Il est des moments où on sent que les minutes sont comptées, qu'il faut prolonger le plaisir et profiter de l'instant, même s'il parait quelconque.

Au lieu d'obliquer vers la petite rue où j'habite, je m'arrête à un petit commerce de nuit qui la borde. Il fait encore chaud, c'est décidé j'achète un petit rafraichissement avant d'aller me promener au hasard des rues.

Dans la station, une fille. Brune, cheveux courts. Pas forcément mon type...mais un rien d'intrigant, un petit air paumé.
A cette époque je suis encore plus timide que maintenant... Mais sur un coup de tête, je m'engage dans la même rue qu'elle, sans but précis, et sans aucune (mauvaise) intention.
C'est étonnant, mais je me rappelle clairement avoir pensé : s'il doit se passer quelque chose, eh bien laissons faire.

Elle ne m'a assurément pas vu mais après 100m, elle laisse tomber quelque chose. J'arrive à sa hauteur. Ce coup du sort me motive, j'entame la discussion.
La magie prend en quelques secondes. Tu as quelques années de plus que moi, tu essaies de survivre seule dans cette ville qui n'est pas la tienne. Petits boulots, galères, mecs apparemment pas toujours respectueux.

On se retrouve devant chez toi, on discute, 1 heure, 2 heures...On n'arrive pas à se quitter. A 3h du matin passés, j'envisage de rentrer, je n'y arrive pas. Tu me dis qu'il te semble qu'on se connait depuis toujours. C'est vrai....Mais il faut que j'y aille, qu'à cela ne tienne, tu me raccompagnes en faisant le chemin inverse pour voir où j'habite...on monte dans mon appart, je te fais visiter....Et.......c'est tout.
J'étais jeune, avec une expérience assez précoce dans les relations avec les filles mais se limitant aux caresses et aux baisers...

Souhaitais-tu aller plus loin ? Ou ma personnalité t'inspirait-elle la confiance suffisante que je n'irai pas plus loin un premier soir ?

Lorsque tu pars je m'endors difficilement. Je suis très troublé. Physiquement, tu es bien, mais je n'accroche pas spécialement. Par contre, ta personnalité et notre discussion m'ont marqué...

Le week-end est passé. Tu as promis de revenir me voir...lundi fin d'après-midi...j'angoisse...mais tu es au rendez-vous...Et là je te trouve resplendissante, tu as acheté de nouvelles fringues, tu es belle, maquillée...Le pire, c'est que quand bien même tu me le suggères, je ne comprends pas que c'est pour moi que tu as fait ces efforts...

Mais même si j'ai été un garçon précoce et mature rapidement sur le plan intellectuel, je suis trop jeune pour être à ta hauteur. On se verra deux-trois en quelques jours, tu me plais, on passe de longues heures à discuter ensemble sur mon lit...tu me trouves même une fois en pyjama au sortir du lit, mais je ne tente rien. Maintenant, je sais qu'il aurait suffi d'un geste...
On finit un peu par tourner en rond...et puis cette semaine est la dernière...c'est la fête tous les soirs avec les potes....C'est un autre monde, je n'envisage pas une seconde de t'y mêler...pas par égoisme, mais par pudeur, par crainte...

Vient le dernier soir. On se quitte vers 19h00...Je dois aller rejoindre mes amis.
Tu promets de passer me voir le lendemain matin, avant que je m'en aille....mais cette fois tu ne seras pas au rendez-vous...
Maintenant, je te comprends. Tu étais mature, dans la vraie vie, les vrais problèmes. Tu représentais quelque chose qui me faisait peur, et que je ne pouvais maitriser. Ma vie était encore très rangée, centrée sur ma famille, avec une indépendance malgré tout très restreinte...Où caser une telle relation ?

Et j'étais un étudiant au sortir d'une année terrible, c'étaient les vacances...

En septembre, après 2 mois bien remplis, tu n'as cependant pas disparu de mes pensées...
Dès le soir de la veille de la rentrée, je suis devant chez toi...
Je ne connais même pas ton nom. Je sonne, mais la propriétaire m'indique que tu n'habites plus là...

Sandrine, je pense encore à toi plus de 15 ans après....J'ai rarement connu une telle communion d'esprit, presque "fraternelle" avec une fille, et pas beaucoup de moments aussi intenses que lorsque je t'ai serrée dans mes bras devant chez toi, moi l'encore ado naif, toi le petit oiseau adulte et fragile...alors que l'on ne se connaissait que depuis 3 heures...

16 février 2006

Surprise sous la ceinture...et disparition mystère

C'est une boîte où j'aime bien m'attarder lors de mes fréquents mais courts déplacements dans cette petite ville située outre-frontière...

Des gens de toutes sortes s'y cotoient pour boire un verre, écouter de la bonne musique, dans une atmosphère détendue. Chose peut-être surprenante pour un bon français, la drague n'est d'ailleurs pas forcément au centre des préoccupations et beaucoup de femmes mariées n'hésitent pas à abandonner leurs maris quelques heures pour aller s'y détendre, sans crainte d'être importunée...

D'ailleurs, si je suis toujours à l'affût d'une rencontre intéressante, j'avoue y aller parfois uniquement pour le plaisir de boire un verre...

Cependant, en cette chaude soirée de l'été passé, le verre est devenu plusieurs, et cela fait un moment que je te regarde danser... Tu es grande, cheveux courts, mini jupe noire, un délicieux petit haut rouge, la trentaine probablement... Tu n'as pas l'air accompagnée, nous dansons côte à côte, un sourire, je t'invite à boire un verre...

Nous discutons facilement, de tout, de rien...tu es une fille apparemment libre et sympa... Au bout d'un moment, je prends des iniatives, je caresse ton bras, tu ne t'effraies pas. Nos mains se touchent, un petit baiser dans ton cou... Nous décidons d'aller nous asseoir plus au calme que devant le comptoir surpeuplé...

Une fois assis nos baisers deviennent plus intenses, nos mains se promènent le long de nos corps...je commence à me dire que tu es une fille qui n'a pas froid aux yeux....
L'alcool et la douce certitude d'être un pur inconnu aidant, je m'enhardis, même si nous ne sommes pas si isolés que cela...

Ma main s'aventure sous ton haut...tu as un piercing sur le sein...je ne suis pas particulièrement amateur mais qu'à cela ne tienne.
Elle s'aventure ensuite sous ta jupe...et là mon impression d'avoir à faire à une fille un peu spéciale se confirme...
Mais je vous vois venir petits coquins...Eh non ! Ce n'est pas un transsexuel....Par contre elle ne porte pas de culotte (sous une jupe si courte...bravo ma douce) et a trois anneaux marquant l'entrée de sa douce intimité chaude et humide...

Voyant que les choses commencent à prendre une tournure trop avancée pour les sages clients de ce lieu nous convenons d'aller poursuivre tout cela plus au calme (je précise d'ailleurs que je ne suis pas, et ne serai jamais un tant soi peu exhibitionniste...trop de pudeur, trop de manque d'acceptation de mon corps...).

Nous nous levons, nous dirigeons vers la sortie...Un moment de lucidité dans la fièvre qui m'a envahi : passer par les toilettes pour aller acheter de quoi nous protéger...Très bien, elle m'attend...Je reviens, elle a disparu...Je fais le tour de la boîte... Je ne comprends pas...On m'indique à l'entrée qu'une femme est effectivement partie précipitament...

Je n'y comprend rien...A-t-elle eu peur, s'est-elle rendu compte que ceci ne menait à rien, a-t-elle vu quelqu'un...

Un peu abasourdi, je rentre. Mais pas abattu...Ca arrive, et c'était déjà une belle aventure, non ?
Et puis n'est-il pas vrai que "The Chase is better than the catch"...

Je crois en effet que c'est cela que je recherche....Accrocher avec quelqu'un...Sentir que je peux l'intéresser, éventuellement l'attirer...J'ai si souvent connu le mépris et le doute...

Après, le sexe est au final moins important, car en définitive je n'en manque pas au quotidien...

Oui, je sais, je suis compliqué voire un peu étrange... N'hésitez pas à me le dire !

16 février 2006

Un soir à Berlin

Berlin, dans les années 90.
Le mur est tombé, la ville se reconstruit.

Peu de temps pour visiter la journée, pas beaucoup plus le soir....mais même s'il est tard, je ne peux me résigner à aller me coucher.
Je me laisse porter au hasard, pas loin du Ku-damm...Dans un sous-sol, une boite/bar/restau qui doit être bondée le week-end.

Pas le haut-lieu du Berlin chic et branché, plutôt un endroit où des gens simples viennent boire une bière et danser. Ca tombe bien, je préfère.

Par grand monde en ce milieu de semaine...Je sirote dans mon coin. Je remarque une femme au bar. Elle est seule, 45-50 ans, mini-jupe en cuir, bottes...mais sans dégager une quelconque vulgarité. Elle s'est faite jolie pour sortir et se changer les idées.

Encore une fois, l'ugence du moment (demain je serai loin...) m'incite à l'aborder...Nous discutons, elle rigole ("Je pourrais être ta mère..."), on s'embrasse tendrement, on danse...
Je ne m'étais pas trompé, c'est une femme d'origine modeste, seule, que la vie a déjà marqué, mais qui refuse de s'enfermer dans sa banlieue, et qui de temps en temps oublie son quotidien, se fait jolie, et va boire une bière ou deux en écoutant de la musique. Je la trouve très belle telle qu'elle est, et je lui dis.

1 ou 2 heures de tendre complicité...Je ne demande rien de plus, elle non plus... Je la raccompagne vers son bus, je n'en saurai pas plus, elle non plus. Adieu tendre inconnue...j'espère que tu t'endormiras avec le sourire...

Ceci pourrait clore le récit de cette soirée banale et même frustrante pour le tombeur moyen, mais très touchante pour moi....
Il me faut cependant noter une anecdote un peu plus colorée...Alors que nous étions assis au bar, un couple arrive, l'homme a la quarantaine passée, la femme environ 25-30 ans, un peu ronde mais un visage pas désagrable, fringues colorées, maquillage un peu voyant... Elle a l'air de s'ennuyer un peu...et, tout en voyant bien que je ne suis pas seul, m'adresse de larges sourires, et de généreux clins d'oeil...pendant de longues minutes...Je suis un peu gêné, mais si je n'étais pas seul, il me semble que je n'aurai qu'à me lever et à lui demander de me suivre...

Je ne peux faire cela à ma rencontre d'un soir, mais voila qui fait au chaud au coeur et donne l'impression d'exister...et rajoute aussi à mon incompréhension de la gent féminine, de la vision qu'elle a de moi, et des rapports que je peux avoir avec elle...

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14 février 2006

Ouverture à l'Est...

C'était il y a environ 10 ans, en plein coeur d'une grande capitale de l'Europe de l'Est, récemment libérée de son lourd fardeau totalitaire, mais encore marquée de plein fouet par la pauvreté dans sa périphérie et déjà peuplée en son centre de ces jeunes et nouveaux riches qui laisseront leurs ainés sur le bord de la route sans se retourner.

Cela faisait plusieurs jours qu'avec mes collègues nous visitions la ville en bons touristes lors de nos moments de liberté, mais je ressentais comme souvent le besoin de m'en aller seul, à l'aventure...

Lorsqu'à la fin de cette dernière soirée bien arrosée, le taxi démarra de devant l'hotel où il venait de déposer les quelques collègues ayant prolongé avec moi le diner, alors qu'il se dirigeait vers ma résidence un peu excentrée, je lui intimai subitement et je ne sais guère comment (je ne parlais pas la rude langue slave du pays, lui ne baragouinait que quelques mots d'anglais...) de retourner vers le centre. Je l'arrêtais quelque peu au hasard à un vague coin de rue que j'avais reconnu...

Me voici donc dans les rues plutôt vide, je marche...sans trop savoir où aller...A la recherche d'un endroit où entrer...mais rien de précis ne s'annonce...

Soudain, à quelques pas devant moi, une fille. Long manteau, blonde, cheveux bouclés plutôt courts, petite. Il me faut souvent un temps infini avant de me décider à agir...mais là, l'alcool aidant, ainsi que l'urgence de cette dernière soirée, je m'élance vers elle. Tableau surréaliste entre un jeune français un peu émeché et une jeune slave ne parlant pas un traitre mot de français, d'anglais ou d'allemand...

Pourtant, nous communiquons...je lui paie un café dans la gare, sinistre, pleine de marginaux, regardant à peine ce couple singulier avec ce type plutôt bien habillé pour ce lieu et cette heure...Nous marchons sans but fixe...Je la taquine, commence à l'embrasser. Elle ne se rebelle pas, mais reste sur ses gardes...

Elle va téléphoner, sans que cela m'intrigue outre mesure, alors qu'il est minuit passé, je la caresse dans la cabine, lui remonte son manteau, m'aperçoit que sous sa robe déjà plus courte, elle porte de ravissants bas blancs...Quelque chose me dit alors que cette innocente victime n'est pas aussi innocente qu'elle en a l'air...

Elle se déride un peu, je cherche en vain un hôtel, un endroit calme...elle me prend alors par la main et nous arrivons devant un immeuble...chez elle, me dis-je...Nous montons, nous entrons...Quelle surprise...Un petit appartement, un décor feutré, des lumières tamisées, des chaussures à haut talons posées dans un coin, des vêtements en cuir et en latex accrochés au mur...curieux, je fais le tour...Une pièce est aménagée pour des jeux très spéciaux...Il doit se passer ici des choses moins catholiques que la religion de ce pays...

Par contre, ce n'a pas l'air d'être chez elle. Elle ne souhaite pas me voir toucher à tout cela. Nous en revenons alors à nous, ce qui ne pose pas de souci tant ce que j'ai vu m'a autant émoustillé qu'intrigué...

Nous faisons l'amour sur un doux tapis posé à même la moquette...

Je m'en vais, on se fait un dernier baiser. Je ne la reverrai plus. Je sors, il est 3h00 du matin, je ne sais pas où je suis. Je trouve par miracle un taxi qui comprend le nom de rue que je baragouine...

Qui étais-tu petite slave perdue dans ces grandes rues dans la nuit ? Que faisais-tu dans cet appartement ? Que s'y passait-il au quotidien ? Je n'en saurai rien...j'ai l'habitude...Goût amer des questions restées sans réponse, mais délicieuses touches de mystère et de fantaisie contrastant avec un quotidien sans surprise....

14 février 2006

Préambule

Je suis un jeune homme ordinaire...
La trentaine, des amis, une famille, des études réussies, un métier prenant...
Je suis plutôt posé, pas de nature exubérante au quotidien, et habillé de façon classique.

Tout cela fait donc de moi quelqu'un de très normal, voire ordinaire, à la vie en apparence bien rangée...
Physiquement, et même si j'ai mis du temps à m'en convaincre, je pense être acceptable...je dirais peut-être plutôt "quelconque" s'il n'était un fait étrange...

Dans mon quotidien, mis à part avec mon épouse, il me semble souvent que je suis transparent aux yeux des personnes du sexe opposé, un peu comme lors de mon adolescence, où il me semblait qu'aucune personne féminine ne s'intéressait à moi, mis à part pour des relations amicales (même si avec le recul on se rend compte de certaines choses que l'on a ratées...).

Par contre, de temps en temps, au gré d'un évènement, d'un déplacement, d'un changement d'horizon ou d'air, je fais une rencontre qui vient bouleverser tout cela. L'espace d'un regard, d'une soirée, d'un jour...j'existe pour une personne, souvent très attirante...

Il faut avouer que mon métier m'amène à me déplacer souvent, y compris au delà des frontières...et là je redeviens ou tout simplement deviens, celui que j'aurai aimé être à 20 ans : celui qui est capable de sortir seul, sans la carapace de ses copains autour de lui, qui va boire un verre, danser, rencontre d'autres personnes...

Certes ce n'est pas si simple, et l'alcool vient combler les dernières traces de timidité...

Ne croyez pas que je suis déçu de ma vie au quotidien, de ma vie de couple dans son ensemble...
Je sais que beacoup de ceux (et surtout de celles) qui me liront un jour, porteront un jugement sévère sur cet homme infidèle que je suis...et je vous comprends, mais il me faut, quelques fois par an, m'assurer que cette magie de l'instant est encore possible, avant que l'âge n'emporte tout...Sans cela, mon quotidien est fidèle pour ma famille et travailleur. 
Ne croyez pas aussi que tout cela se conclut systématiquement par des orgies effrénées, je ne suis ni un tombeur infaillible, ni un acharné de la chose...souvent un baiser, une caresse, un regard suffisent à me combler et à me donner le sourire lorsque je regagne mon hôtel...

Je vais au travers de ce blog raconter quelques unes des belles rencontres faites au cours des années...

Les lieux seront quelque peu masqués dans leur description, mais les histoires, elles, seront relatées de manière tout à fait honnête, aussi étonnante puissent-elles parfois paraître.

Je n'entends pas non plus en faire un recueil érotique. Bien évidemment, certains passages évoqueront la concrétisation de rencontres, mais le but n'est pas le récit cru et détaillé de ces moments...

Au plaisir de lire vos commentaires éventuels...

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Les Aventures (Extra)ordinaires d'un Homme Ordinaire
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